Jack Hughes: en voici un, que malgré ses 17 ans, n’a pas besoin de présentation. À titre d’exemple, personnellement, c’est un nom que j’ai connu lors de sa saison Midget AAA en 2016-17. Déjà, si l’on remonte 2 ans à l’arrière, on parlait déjà d’un futur joueur dominant aux niveaux supérieurs. Il était évidemment trop tôt pour définir tout l’étendu de son talent à ce moment-là, mais il avait déjà piqué la curiosité de la planète hockey.

Le déclic du talent de Jack Hughes pour moi s’est fait lors du défi mondial des moins de 17 ans en novembre 2017. Hughes et les siens ont tout simplement survolé la compétition en étant sans pitié pour leurs adversaires. Il était déjà à cette époque, nettement dans une classe à part au niveau hockey.

La question qui se pose beaucoup sur Jack Hughes dans les derniers mois, est de savoir s’il est un joueur qui fait partie de la catégorie des surdoués (Crosby, McDavid, etc.). Je crois que ce n’est pas le cas…mais il n’est pas très loin! La comparaison qui revient souvent lorsque l’on parle de Jack Hughes est : Patrick Kane. Et ce n’est pas faux! Il y a beaucoup de similitudes entre les deux : La taille, la nationalité, leur vision du jeu, leurs habiletés avec la rondelle, etc.

Même si pour la plupart nous le connaissons très bien, voici comment je pourrais décrire le jeune américain de 17 ans. Jack Hughes est un joueur de petite stature, habile patineur, très mobile, ayant un excellent contrôle de rondelle et une vision du jeu au-dessus de la normale. Il a souvent été utilisé au centre au cours des dernières années, mais il peut également évolué comme ailier à mon avis. S’il y a une faiblesse dans son jeu, si l’on peut dire ça ainsi, c’est peut-être son lancer. Je trouve qu’il manque un peu de puissance. Toutefois, il décoche rapidement et ses tirs sont précis. Donc, c’est peut-être un aspect un peu plus faible de son jeu, mais ce n’est vraiment pas un aspect négatif.

Sa capacité incroyable à manier la rondelle, combinée à son agilité sur patin, lui permettent d’être dominant dans des espaces restreints. Il peut ainsi fabriquer un jeu ou encore attirer les joueurs adverses pour donner de l’espace à ses coéquipiers. L’impression qu’il donne est qu’il voit la « game » une fraction de seconde avant tout le monde. On peut avoir des doutes sur l’aspect physique, mais avec le hockey d’aujourd’hui, je ne suis vraiment pas quelqu’un qui croit que ça le freinera dans son ascension vers la Ligue Nationale.

Pour terminer, voici un rapport vidéo fait par le collaborateur Andy Lehoux sur le jeune Jack Hughes: