Fin de saison enivrante. Hier soir j'écoutais David Ettedgui. Selon David l'enjeu de la fin de saison du canadien c'est de finir 7e et non 8e. Selon lui la priorité de l'équipe est de repêcher un attaquant, alors s'il fallait que l'équipe finisse 8e et repêche 9e se serait une année perdue (repêcher un joueur de 3e ligne serait décevant alors qu'ils ont la chance de choisir un joueur de 2e ligne capable de jouer sur la 1e ligne).
J'aime bien David. Hier soir par contre après l'avoir entendu sur ce sujet je me disais qu'il perdait un peu le nord. Quoi, vraiment? Y a t-il encore un enjeu dans cette reconstruction? L'an passé le canadien a fini 5e et il aurait fallu qu'il finisse 4e. Cette année il finira 8e et il faudrait qu'il finisse 7e. Du jus de citron transformé en vin.
Soyons honnêtes l'an passé c'était Bédard l'enjeu. Cette année c'est Célibrini. Avez-vous oublié qu'il y a 2 ans le canadien a gagné la loterie et a repêcher 1er. Maintenant pourrait-on changer de paradigme?
Le canadien ce sont les joueurs que vous avez actuellement. Il va sûrement y en avoir un ou deux nouveaux qui s'ajouteront l'an prochain. Il y en aura autant qui quitteront. Price est parti, Suzuki est arrivé. Par contre si les professionnels du recrutement et du développement de l'organisation sont meilleurs que la moyenne, Suzuki sera remplacé par un joueur meilleur que la moyenne. La reconstruction est terminée.
Maintenant serait-ce possible d'offrir aux partisans une organisation capable de construire une équipe, capable aussi en même temps de planter les autres équipes sur la glace?
Encore mieux que ça ok. Aujourd'hui c'est vendredi saint. On va essayer de changer l'eau en vin. Premièrement faire son deuil d'avoir une supère puissance composer de joueurs élites. Trouver la force et le courage d'abandonner ses utopies en compensant par l'acceptation et le désir renouvelé de s'associer à une équipe moyenne qui compétitionne. Ensuite sortir définitivement de la reconstruction et apprendre de ses erreurs. Accepter que pour réellement sortir du marasme actuel et ressusciter la passion de son public il faudra, années après années, remplacer des joueurs moyens par des joueurs au dessus de la moyenne en se démarquant à la fois au repêchage, mais aussi dans le développement des jeunes.
Une fois que les bonnes pratiques seront installées le miracle attendu arrivera : les dirigeants de l'organisation auront appris de leurs erreurs. Ils auront appris le sens éthique et le respect de la moralité. Ceux-ci partageront ces valeurs aux partisans. Finalement les publicités dynamiques sur les bandes disparaîtront. La reconstruction sera expiée. Ainsi alors la lumière rejaillira sur la glace. Le vin sera le sang du christ. Amen.